mercredi 17 février 2016

Percebes (super beurk)

C'est un fait : ce n'était pas l'objectif du départ, mais je parle pas mal de bouffe dans ce blog (genre , et puis aussi un peu là). La gastronomie hispanique me réserve bien des surprises, mais s'il y a un truc qui me fait carrément horreur, ce sont les percebes, ou pouce-pieds, ou encore bernaches pour nos amis Bretons. Une abomination dont j'ai toujours obstinément refuser de reconnaître l'existence au cours de ma longue vie de Parisienne-un peu Normande sur les bords. Et pourtant, Dieu sait si j'adore les fruits de mer, mais là, c'est complètement au-dessus de mes forces. Ce "crustacé cirripède marin à pédoncule charnu et court" (merci Wiki) qui vit collé aux rochers battus par les vagues est présent sur tous les étals de poissonniers de Madrid. Je ne sais pas comment il se mange, et JE NE VEUX ABSOLUMENT PAS LE SAVOIR.  Son look de patte de tricératops suffit à m'horrifier. Non mais franchement, ça vous fait envie ?


lundi 15 février 2016

Cereales y granos (Tu en manges un, t'es obligée de te faire le paquet)




Ceci est un kiko (à ne pas confondre avec mon pote,  ou là). Ou plutôt un kikon (parce qu'il est gros, ça ne se voit pas sur la photo, mais il est gros, croyez-moi). C'est un grain de maïs grillé à sec et salé (SUPER salé, je trouve qu'ici TOUT est SUPER salé). Le kiko s'achète en vrac au marché, ou dans les boutiques boboïsantes du type Casa Ruiz (boboïsante, certes, mais aussi fabulosa : ils vendent également des noix du Brésil grosses comme des reins…), et se consomme à l'apéritif, c'est-à-dire à peu près tout le temps puisque ici les horaires sont également en vrac. Le kiko est beau. Le kikon est bon. Il sera ma perdition.

jeudi 11 février 2016

¡ Hola ! #2 (ça y est, je suis accro)

J'ai l'impression que Hola, c'est comme le Nutella, une fois que tu y as goûté, tu ne peux plus t'arrêter… Vous avez été nombreux (au moins deux) à me demander des nouvelles de Kiko, alors j'ai décidé de me sacrifier et de vous faire régulièrement un petit topo de mes lectures madrilènes.
Et bien figurez-vous que Kiko, il ne va pas fort :


Il a une petite mine, pas vrai ? C'est normal, c'est parce que on lui a trouvé un début de diabète, et il le dit lui-même, il a passé une "semana horribilis".

Sinon, j'ai un nouvel ami. Il s'appelle Palomo (oui, comme Paloma mais pour les garçons). C'est lui :


Contrairement à Kiko, Palomo a la super patate, parce qu'il a une nouvelle petite amie. Avec laquelle il vit une histoire très forte. La demoiselle a 30 ans de moins que lui, mais rien à voir avec le cul (pour lui) ou la thune (pour elle), en fait ils partagent une passion pour les taureaux et la gastronomie (et j'avoue, j'aime bien son écharpe).
Hasta pronto !

lundi 8 février 2016

Velvet (amour, gloire et beauté)

J'ai décidé de prendre le taureau par les cornes (mouhahahaha !) et de donner un coup de boost à mon (ré)apprentissage de l'espagnol en m'immergeant dans la série Velvet, en VO et sans sous-titres of course… En gros, il s'agit d'une revisite du Bonheur des Dames transposé dans le Madrid des années 1950. Déjà, rien que la chanson du générique est un pur bonheur (baissez quand même un peu le son si vous bossez en open space) :


Le pitch est d'un simplicité cristalline : Alberto, le jeune directeur des Galerias Velvet, maison de couture et boutique haut de gamme, aime Anna, modeste couturière. Cristina, pauvre petite fille riche, aime Alberto. Alberto se retrouve fiancé à Cristina, et Anna fait semblant d'être la promise de Mateo, lequel se tape Clara, poule de Pedro et soeur de Rita, cette dernière se consumant pour ledit Pedro alors qu'Adolfo (qui pratique la double profession de réparateur d'ascenseur et de poseur de pièges à souris) lui fait les yeux doux. Parallèlement à ça, on pressent qu'Enrique, le frère de Cristina, punaiserait volontiers Patricia, la soeur d'Alberto (tout ça reste en famille) sur le bureau directorial en acajou massif et que Doña Bianca, la "cheffe" des couturières, femme mûre acariâtre (mais pas tant que ça), se ferait bien bousculer le chignon par Max, jeune commis à la lippe boudeuse et à la paupière lourde. Le tout suinte un érotisme torride, avec un Alberto qui se déplace comme s'il avait cinq testicules dans le pantalon et des femmes cuirassées dans des soutien-gorges et des gaines qui font les seins comme des obus et le cul comme une cathédrale. Attention ! Pour apprécier Velvet à sa juste valeur, il faut être endurant : chaque épisode dure au minimum 1h20 et pour le moment il y en a… 43 (la 4ème saison est annoncée). Vous m'en direz des nouvelles !

Un grand merci à FF et DB sans lesquelles je n'aurai sans doute jamais découvert cette pépite.

mardi 2 février 2016